Les tentes dans le monde

De l’Afrique aux steppes d’Asie, en passant par les grandes civilisations sédentaires, la tente se décline en une multitude de formes et de fonctions. Reflet des climats, des modes de vie et des traditions locales, elle raconte à sa manière l’histoire des peuples. Découvrez à travers ces trois volets comment cet abri universel s’inscrit dans le patrimoine humain.

La tente africaine :
un abri nomade, reflet de tradition et d’identité

Dès l’Antiquité, la mapalia offrait aux peuples d’Afrique du Nord un habitat léger et démontable, adapté à la vie nomade. Plus tard, la khaïma, spacieuse et résistante, s’imposa comme symbole de vie au désert et de transmission culturelle. Plus à l’est, la daboyta des Afars illustre encore aujourd’hui l’ingéniosité et l’importance sociale de ces abris traditionnels.

La tente orientale :
mémoire nomade et élégance fonctionnelle

Symbole de nomadisme et d’adaptation aux milieux extrêmes, la khaïma et la yourte incarnent deux traditions millénaires de l’habitat mobile. De l’Afrique du Nord aux steppes d’Asie centrale, elles témoignent de l’ingéniosité des peuples à créer des abris à la fois résistants, fonctionnels et profondément ancrés dans leurs cultures respectives. Ces tentes orientales, toujours utilisées aujourd’hui, illustrent la permanence d’un art de vivre entre mobilité, hospitalité et harmonie avec l’environnement.

De la vie nomade à la sédentarisation : la persistance de la tente

Même après la sédentarisation en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, la tente perdure comme lien vivant avec le passé. Habitants et citadins l’intègrent dans leur habitat – comme abri rafraîchissant en terrasse ou toit – et la tenture nomade devient un symbole de prestige, utilisée lors de cérémonies, de réceptions diplomatiques ou de mobilisations politiques, témoignant de son ancrage culturel et de sa puissance symbolique.